None
from IPython.core.display import HTML
css_file = './custom.css'
HTML(open(css_file, "r").read())
Dans un notebook la touche M
transforme la cellule sélectionnée en type Markdown.
Vous pouvez alors rédiger du texte enrichi (titres, sous-titres, gras, italique, alinéas, tableaux, liens hypertexte, etc).
Le texte de la cellule doit être rédigé en langage Markdown qui est un langage de balisage léger.
La syntaxe markdown est facile à apprendre (le plus simple est d'ailleurs de regarder des exemples de documents).
Voici quelque liens :
Il est également possible d'insérer des morceaux de texte en langage $\LaTeX$ pour composer des expressions mathématiques.
Markdown est un système d’édition et de formatage de texte.
La philosophie du système veut que le texte écrit soit lisible sans interpréteur particulier en mode texte.
Il est léger et épuré de l’essentiel de la verbosité d’un language balisé.
Les éléments de syntaxe sont des caractères de ponctuation qui font sens visuellement même non convertis.
Une fois converti, le navigateur web (qui joue alors le rôle d’interpréteur) en rendra la lecture plus claire.
Vous pouvez tout à fait introduire directement des balises HTML dans votre texte. Attention, le formatage markdown ne sera pas appliqué à l’intérieur de ces balises.
Il est possible de titrer en ajoutant des dièses (#
) au début de la ligne.
Il n’y a pas de limite au nombre de niveaux de titres qu’il est possible d’utiliser (mais n’allez pas au delà de 4).
# Title 1
## Title 2
### Title 3
#### Title 4
##### Title 5
Pour afficher un paragraphe, laisser une ligne vide.
Effectuer un saut de ligne simple dans votre texte markdown n’aura aucun effet.
Sauf si vous terminez votre ligne par un double espace (ou plus que ça)...
comme ici.
Pour formater une partie de votre texte comme emphase, entourez le par des astérisques *
ou des underscores _
.
Entourer par un signe unique passe en italique et par un double signe en gras.
Il est possible de combiner les deux.
Un double tildes ~~
vous permettent de barrer le texte.
Pour afficher un bloc de citation, commencez le paragraphe par un chevron fermant
>
. Si votre bloc contient plusieurs lignes, vous pouvez faire des sauts de lignes à la main et toutes les ouvrir par un chevron fermant, mais ce n’est pas nécessaire. Ces bloc peuvent contenir d’autres éléments markdown comme des titres ou des listes.
On peut utiliser des boîtes colorées fournies par bootstrap, mais pour cela il faut utiliser des balises html.
NB: Des lignes vides sont nécessaires avant/après une section de démarquage qui se trouve dans une balise html, sinon la syntaxe markdown ne fonctionnera pas.
<div class="alert alert-success">
**Success!** Indicates a successful or positive action.
</div>
<div class="alert alert-warning">
**Warning!** Indicates a warning that might need attention.
</div>
<div class="alert alert-danger">
**Danger!** Indicates a dangerous or potentially negative action.
</div>
<div class="alert alert-info">
**Info:** indicates a neutral informative change or action.
</div>
<details>
**Shopping list**
- Vegetables
- Fruits
- Fish
</details>
Pour afficher une liste, commencez la ligne par une astérisque *
, un moins -
ou un plus +
.
Là encore, le choix n’a pas d’importance, mais il faut rester cohérent dans votre document.
+ item
+ item
+ item
donne
Pour afficher une liste ordonnée, commencez la ligne par un nombre suivit d’un point.
1. item
123. item
17. item
donne
Pour afficher un bloc de code, sautez deux lignes comme pour un paragraphe, puis indentez avec 4 espaces ou une tabulation.
Pour afficher du code dans une ligne, il faut l’entourer par des guillemets simples (`).
Pour afficher un filet de séparation, entrez dans votre texte au moins 3 astérisques *
ou 3 moins -
sur une ligne entourée de sauts de lignes. Il est possible de les séparer par des espaces.
Il y a deux façons d’afficher un lien.
<http://www.google.com>
donne http://www.google.com. Il est alors cliquable et affiche l’url indiquée entre chevrons. [google](http://www.google.com "link to google")
donne google. Dans les parenthèses, à la suite du lien, on peut indiquer un titre entre guillemets. Ce titre sera affiché lors du survol du lien dans le navigateur. Il sera également lu par les navigateurs textuels pour les déficients visuels.Pour afficher une image en markdown,
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/38/Jupyter_logo.svg
/dossier_images/nom_de_mon_image.jpg
. 
Si l'image doit être redimensionnée, utiliser directement du code $\texttt{html}$.
Comparer les codes suivants

donne<img src = "https://www.google.fr/images/srpr/logo11w.png" title = "google logo" alt = "Google logo" width="200">
donneSi on veut qu'une image locale soit directement sauvegardée dans le notebook (par exemple pour partager le notebook sur le web), on peut utiliser une cellule Python et plusieurs méthodes sont possibles:
from IPython.display import Image
from IPython.core.display import HTML
Image(url= "http://www.apprendre-en-ligne.net/blog/images/pacmath.png")
# You retain the ability to use HTML tags to resize, etc...
Image(url= "http://www.apprendre-en-ligne.net/blog/images/pacmath.png", width=100, height=100)
# You can also display images stored locally, either via relative or absolute path.
PATH = "./Images/"
Image(filename = PATH + "pacmath.png", width=100, height=100)
L’idée globale est de “dessiner” des colonnes en les entourant avec des pipes |
.
Le nombre de colonnes est défini dans la première ligne du tableau et vous devez pour chaque ligne avoir le même nombre de colonnes, même si certaines sont vides.
La première ligne sera votre en-tête.
La seconde ligne sépare cet en-tête du corps du tableau, elle ne contient que des tiret -
Il n'est plus possible de définir l'alignement des colonnes dans markdown.
| Header 1 | header 2 | header 3 |
| --- |--- |--- |
| 1 Online | 1 | value |
| Line 2 | 2 | value |
| 3 Online | 3 | value |
Header 1 | header 2 | header 3 |
---|---|---|
1 Online | 1 | value |
Line 2 | 2 | value |
3 Online | 3 | value |
Assistant en ligne : Markdown Tables Generator
Les caractères spéciaux ayant un sens en markdown doivent être échappés.
Si vous souhaitez utiliser dans votre texte des astérisques, accolades, dièses... à une position indiquant à markdown que vous désirer un formatage particulier, vous devez les échapper en les faisant précéder d’un antislash \
. Sinon markdown les masquera et appliquera le formatage correspondant. Les caractères suivants sont à échapper :
\ * ` - _ [] () {} # + . !
Les équations peuvent être directement données au format $\LaTeX$, on peut donc par exemple écrire $x_i$ au milieu d’une ligne ou bien écrire des équations dans une nouvelle ligne et centrées:
$$\sum_{n=1}^{\infty}\frac{1}{n^2}=\frac{\pi^2}{6}. $$
Quelques commandes $\LaTeX$ de base sont expliquées sur cette page, et pour plus de détails, vous pourrez consulter mon polycopié d'Initiation à $\LaTeX2e$, disponible ici, en particulier le chapitre 3.
Pour taper des formules mathématiques avec $\LaTeX$ , il y a besoin d’entrer en mode mathématiques.
Il existe deux modes mathématiques : les formules dans le texte (appelée inline) et les formules en évidence (dites en displaystyle).
$y=f(x)$
.$$y=f(x)$$
Deux opérations fondamentales en mode mathématique sont la mise en exposant et la mise en indice.
_
qui s’obtient avec la touche «8».
Par exemple, taper $x_1$
donnera $x_1$.
Attention, taper $x_12$
ne donne pas $x_{12}$ mais $x_12$: seul le premier caractère tapé après _
est mis en indice;
pour obtenir $x_{12}$, il faut taper $x_{12}$
.^
(accent circonflexe qui s’obtient en tapant deux fois la touche «^»).
Par exemple, $x^2$
donne $x^2$.
De même que pour les indices, $x^23$
donne $x^23$ tandis que $x^{23}$
donne $x^{23}$.$x_1^2$
ou $x^2_1$
donnent $x^2_1$Résultat | Commande | Résultat | Commande | Résultat | Commande |
---|---|---|---|---|---|
$\infty$ | \infty |
$\le$ | \le |
$\iff$ | \iff |
$\forall$ | \forall |
$\leq$ | \leq |
$\nearrow$ | \nearrow |
$\exists$ | \exists |
$\ge$ | \ge |
$\searrow$ | \searrow |
$\nexists$ | \nexists |
$\geq$ | \geq |
$\in$ | \in |
$\partial$ | \partial |
$\approx$ | \approx |
$\subset$ | \subset |
$\ell$ | \ell |
$\simeq$ | \simeq |
$\cup$ | \cup |
$\pm$ | \pm |
$\equiv$ | \equiv |
$\cap$ | \cap |
$\mp$ | \mp |
$\to$ | \to |
$\setminus$ | \setminus |
$\times$ | \times |
$\mapsto$ | \mapsto |
$\emptyset$ | \emptyset |
$\neq$ | \neq |
$\implies$ | \implies |
$\impliedby$ | \impliedby |
Pour la négation d'un symbole, on peut utiliser \not
. Par exemple, $F \not\subset E$
fournit $F \not\subset E$.
La racine carrée s'obtient par \sqrt{...}
et la racine n-ième par \sqrt[n]{...}
:
$$
\sqrt{1+x} + \sqrt[3]{1+x} $$
Pour les fractions, on utilise la commande \frac{}{}
qui prend deux arguments, dans l'ordre le numérateur et le dénominateur.
Pour les coefficients binomiaux on utilise la commande \binom{}{}
.
Le rendu change selon qu'il s'agit d'une formule inline ou d'une formule displaystyle:
$\frac{1}{2}+1$
donne $\frac{1}{2}+1$
$$\frac{1}{2}+1$$
donne $$\frac{1}{2}+1$$
Pour taper les lettres grecques, il suffit de précéder le nom de la lettre par un backslash; par exemple $\alpha$
donne $\alpha$. Voici une liste complète des lettres grecques disponibles sous $\LaTeX$:
Résultat | Commande | Résultat | Commande | Résultat | Commande |
---|---|---|---|---|---|
$ \alpha$ | \alph$ |
$ \nu$ | \nu |
$ \Gamma$ | \Gamma |
$ \beta$ | \beta |
$ \xi$ | \xi |
$ \Delta$ | \Delta |
$ \gamma$ | \gamma |
$ \pi$ | \pi |
$ \Theta$ | \Theta |
$ \delta$ | \delta |
$ \varpi$ | \varpi |
$ \Lambda$ | \Lambda |
$ \epsilon$ | \epsilon |
$ \rho$ | \rho |
$ \Xi$ | \Xi |
$ \varepsilon$ | \varepsilon |
$ \varrho$ | \varrho |
$ \Pi$ | \Pi |
$ \zeta$ | \zeta |
$ \sigma$ | \sigma |
$ \Sigma$ | \Sigma |
$ \eta$ | \eta |
$ \tau$ | \tau |
$ \Upsilon$ | \Upsilon |
$ \theta$ | \theta |
$ \upsilon$ | \upsilon |
$ \Phi$ | \Phi |
$ \vartheta$ | \vartheta |
$ \chi$ | \chi |
$ \Psi$ | \Psi |
$ \iota$ | \iota |
$ \phi$ | \phi |
$ \Omega$ | \Omega |
$ \kappa$ | \kappa |
$ \varphi$ | \varphi |
||
$ \lambda$ | \lambda |
$ \psi$ | \psi |
||
$ \mu$ | \mu |
$ \omega$ | \omega |
La commande \text{}
permet d'insérer du texte dans une formule displaystyle (les commandes \quad
et \qquad
insèrent de l'espace autour du texte):
$$
y = x^2 \qquad \text{et donc} \quad x = \pm\sqrt{y} $$
donne $$y = x^2 \qquad \text{et donc} \quad x = \pm\sqrt{y} $$
Résultat | Commande | Résultat | Commande | Résultat | Commande | Résultat | Commande |
---|---|---|---|---|---|---|---|
$\exp$ | \exp |
$\cos$ | \cos |
$\cosh$ | \cosh |
$\lim$ | \lim |
$\ln$ | \ln |
$\sin$ | \sin |
$\sinh$ | \sinh |
$\limsup$ | \limsup |
$\lg$ | \lg |
$\tan$ | \tan |
$\tanh$ | \tanh |
$\liminf$ | \liminf |
$\log$ | \log |
$\cot$ | \cot |
$\coth$ | \coth |
$\max$ | \max |
$\inf$ | \inf |
$\arccos$ | \arccos |
$\gcd$ | \gcd |
$\sup$ | \sup |
$\det$ | \det |
$\arcsin$ | \arcsin |
$\hom$ | \hom |
$\min$ | \min |
$\deg$ | \deg |
$\arctan$ | \arctan |
$\ker$ | \ker |
$\arg$ | \arg |
$\dim$ | \dim |
Le rendu des grands opérateurs change selon qu'il s'agit d'une formule inline ou d'une formule displaystyle.
Certaines de ces commandes prennent, tout comme $\max$ ou $\lim$, des bornes.
Le principe est le même, on utilise des indices ou des exposants pour les taper.
Le placement des indices et exposants dépend à nouveau de si la formule est mise en évidence ou pas.
$\int_a^b f(x) dx$
et $\sum_{i=0}^n u_n$
donnent $\int_a^b f(x) dx$ et $\sum_{i=0}^n u_n$
$$\int_a^b f(x) dx$$
et $$\sum_{i=0}^n u_n$$
donnent $$\int_a^b f(x) dx$$ et $$\sum_{i=0}^n u_n$$
Ponctuellement et seulement si absolument nécessaire, dans une formule inline
\limits
:$\int\limits_a^b f(x) dx$
et $\sum\limits_{i=0}^n u_n$
donnent $\int\limits_a^b f(x) dx$ et $\sum\limits_{i=0}^n u_n$ \displaystyle
$\displaystyle\int_a^b f(x) dx$
et $\displaystyle\sum_{i=0}^n u_n$
donnent $\displaystyle\int_a^b f(x) dx$ et $\displaystyle\sum_{i=0}^n u_n$ Résultat inline | Commande | Résultat displaystyle | Commande |
---|---|---|---|
$\int$ | $\int$ |
$\displaystyle\int$ | $$\int$$ |
$\iint$ | $\iint$ |
$\displaystyle\iint$ | $$\iint$$ |
$\iiint$ | $\iiint$ |
$\displaystyle\iiint$ | $$\iiint$$ |
$\sum$ | $\sum$ |
$\displaystyle\sum$ | $$\sum$$ |
$\prod$ | $\prod$ |
$\displaystyle\prod$ | $$\prod$$ |
$\bigcup$ | $\bigcup$ |
$\displaystyle\bigcup$ | $$\bigcup$$ |
$\bigcap$ | $\bigcap$ |
$\displaystyle\bigcap$ | $$\bigcap$$ |
$\bigsqcup$ | $\bigsqcup$ |
$\displaystyle\bigsqcup$ | $$\bigsqcup$$ |
$\bigoplus$ | $\bigoplus$ |
$\displaystyle\bigoplus$ | $$\bigoplus$$ |
$\bigotimes$ | $\bigotimes$ |
$\displaystyle\bigotimes$ | $$\bigotimes$$ |
$\coprod$ | $\coprod$ |
$\displaystyle\coprod$ | $$\coprod$$ |
Pour mettre plusieurs lignes dans les indices, il faut utiliser \substack{}
; à l'intérieur de l'argument de \substack
, on passe à la ligne avec \\
.
$$
Li(x)=\prod{\substack{j=0\j\neq i}}^n\frac{x-x_j}{x_i-x_j} $$
donne $$L_i(x)=\prod_{\substack{j=0\\j\neq i}}^n\frac{x-x_j}{x_i-x_j}$$
Voici les accents pouvant se mettre sur une lettre seule:
Résultat | Commande | Résultat | Commande | Résultat | Commande |
---|---|---|---|---|---|
$\tilde{a}$ | \tilde{a} |
$\mathring{a}$ | \mathring{a} |
$\dot{a}$ | \dot{a} |
$\vec{a}$ | \vec{a} |
$\grave{a}$ | \grave{a} |
$\ddot{a}$ | \ddot{a} |
$\hat{a}$ | \hat{a} |
$\acute{a}$ | \acute{a} |
$\dddot{a}$ | \dddot{a} |
$\bar{a}$ | \bar{a} |
$\breve{a}$ | \breve{a} |
$\ddddot{a}$ | \ddddot{a} |
$\check{a}$ | \check{a} |
Il existe aussi des accents extensibles:
Résultat | Commande | Résultat | Commande | Résultat | Commande |
---|---|---|---|---|---|
$\widehat{abc}$ | \widehat{abc} |
$\widetilde{abc}$ | \widetilde{abc} |
$\overleftarrow{abc}$ | \overleftarrow{abc} |
$\overline{abc}$ | \overline{abc} |
$\underbrace{abc}$ | \underbrace{abc} |
$\underleftarrow{abc}$ | \underleftarrow{abc} |
$\underline{abc}$ | \underline{abc} |
$\overrightarrow{abc}$ | \overrightarrow{abc} |
$\overleftrightarrow{abc}$ | \overleftrightarrow{abc} |
$\overbrace{abc}$ | \overbrace{abc} |
$\underrightarrow{abc}$ | \underrightarrow{abc} |
$\underleftrightarrow{abc}$ | \underleftrightarrow{abc} |
Pour \underbrace
il est possible de placer du matériel en-dessous en utilisant _
et pour \overbrace
du matériel au-dessus en utilisant ^
:
$$
\underbrace{x^3 + x^2 + x + 1}_{\to 0} \qquad \overbrace{x^3 + x^2 + x + 1}^{= 0} $$
donne $$\underbrace{x^3 + x^2 + x + 1}_{\to 0} \qquad \overbrace{x^3 + x^2 + x + 1}^{= 0}$$
Résultat | Commande | Résultat | Commande | Résultat | Commande |
---|---|---|---|---|---|
$($ | ( |
$/$ | / |
$\lfloor$ | \lfloor |
$)$ | ) |
$\backslash$ | \backslash |
$\rfloor$ | \rfloor |
$[$ | [ |
$\lvert$ | \lvert |
$\lceil$ | \lceil |
$]$ | ] |
$\rvert$ | \rvert |
$\rceil$ | \rceil |
$\{$ | \{ |
$\lVert$ | \lVert |
$\langle$ | \langle |
$\}$ | \} |
$\rVert$ | \rVert |
$\rangle$ | \rangle |
rien | . |
Il est important de comprendre que, même si \lvert
et \rvert
se ressemblent, ils ne peuvent pas être interchangés: \lvert
doit toujours être utilisé pour ouvrir et \rvert
pour refermer. Par exemple, $\lvert x\rvert$ se tape $\lvert x \rvert$
. Les seuls délimiteurs à n'être ni ouvrant ni fermant mais médian sont le slash /
, l'anti-slash \
et le \middle
.
Pour avoir des délimiteurs qui sont de la même taille que ce qu'ils entourent, il faut précéder le délimiteur ouvrant par \left
et le délimiteur fermant par \right
:
$$
(1+\frac{1}{n})^n $$ donne $$(1+\frac{1}{n})^n$$
$$
\left(1+\frac{1}{n}\right)^n $$ donne $$\left(1+\frac{1}{n}\right)^n$$
Voici un exemple d'utilisation d'un délimiteur vide:
$$
\left.\frac{\partial P}{\partial T}\right|{V}=\frac{nR}{V} $$ donne $$\left.\frac{\partial P}{\partial T}\right|{V}=\frac{nR}{V}$$
On peut aussi utiliser \middle
pour mettre un délimiteur médian au milieu d'un couple \left
et \right
, comme dans la définition d'un ensemble:
$$
\left{ x \middle| x^2<\frac{1}{2} \right} $$
donne $$\left\{ x \middle| x^2<\frac{1}{2} \right\}$$
On note qu'ici la barre verticale est trop proche de ce qu'il y a autour d'elle et il faut rajouter à la main deux petits espaces avec la commande \,
:
$$
\left{ x \, \middle| \, x^2<\frac{1}{2} \right} $$ donne $$\left{ x \, \middle| \, x^2<\frac{1}{2} \right}$$
Voici un résumé des alphabets mathématiques disponibles:
Résultat | Commande | Résultat | Commande |
---|---|---|---|
$C$ | C |
$x$ | x |
$\mathbb{C}$ | \mathbb{C} |
$\mathrm{x}$ | \mathrm{x} |
$\mathcal{C}$ | \mathcal{C} |
$\mathbf{x}$ | \mathbf{x} |
$\mathscr{C}$ | \mathscr{C} |
$\boldsymbol{\sigma}$ | \boldsymbol{\sigma} |
$\mathfrak{C}$ | \mathfrak{C} |
$\mathit{PGL}$ | \mathit{PGL} |
Ne pas confondre \mathrm
et \text
: le premier est pour mettre des maths en romain tandis que le second est pour insérer du texte dans une formule.
Pour composer des tableaux mathématiques on utilise l'environnement {array}
.
Cet environnement prend un argument obligatoire qui est la spécification du type des colonnes.
Les types de colonnes de base sont c
(centré), l
(aligné à gauche) et r
(aligné à droite).
Le texte des différentes colonnes est séparé par un &
et on passe à la ligne suivante en utilisant \\
.
Pour rajouter un trait vertical entre deux colonnes, il suffit de mettre un |
(qu'on obtient avec la combinaison de touches "AltGr+6") dans la spécification des colonnes.
Pour tracer un trait horizontal, il y a la commande \hline
. Cette commande doit être soit au tout début du tableau soit après un \\
.
$$
\begin{array}{|c|c|}
\hline
f(x) & f'(x)\\
\hline
x^n & nx^{n-1}\\
\ln(x) & \frac{1}{x}\\
\hline
\end{array}$$
donne
$$\begin{array}{|c|c|}
\hline
f(x) & f'(x)\\
\hline
x^n & nx^{n-1}\\
\ln(x) & \frac{1}{x}\\
\hline
\end{array}$$
Pour définir une fonction par morceaux on peut utiliser l'environnement {cases}
, qui s'utilise de la façon suivante:
$$
H(x) = \begin{cases} 0 & \text{si $x < 0$,} \\ 1 & \text{si $x \geq 0$.} \end{cases} $$
donne $$ H(x) = \begin{cases} 0 & \text{si $x < 0$,} \\ 1 & \text{si $x \geq 0$.} \end{cases} $$
On tape les matrices comme des tableaux, sauf qu'on utilise les environnements {matrix}
, {pmatrix}
, {bmatrix}
, {Bmatrix}
, {vmatrix}
, {Vmatrix}
ou {smallmatrix}
:
$$
\begin{matrix} a & b \\ c & d \end{matrix}
\quad
\begin{pmatrix} a & b \\ c & d \end{pmatrix}
\quad
\begin{bmatrix} a & b \\ c & d \end{bmatrix}
\quad
\begin{Bmatrix} a & b \ c & d \end{Bmatrix}
\quad
\begin{vmatrix} a & b \\ c & d \end{vmatrix}
\quad
\begin{Vmatrix} a & b \ c & d \end{Vmatrix}
\quad
\begin{smallmatrix} a & b \\ c & d \end{smallmatrix}
$$
donne$$ \begin{matrix} a & b \\ c & d \end{matrix} \quad \begin{pmatrix} a & b \\ c & d \end{pmatrix} \quad \begin{bmatrix} a & b \\ c & d \end{bmatrix} \quad \begin{Bmatrix} a & b \\ c & d \end{Bmatrix} \quad \begin{vmatrix} a & b \\ c & d \end{vmatrix} \quad \begin{Vmatrix} a & b \\ c & d \end{Vmatrix} \quad \begin{smallmatrix} a & b \\ c & d \end{smallmatrix} $$
Pour aligner plusieurs formules, on dispose des environnements {align}
et {multline}
(il n'est pas nécessaire d'utiliser les $$...$$
).
Ne jamais mettre de \\
sur la dernière ligne de ces environnements.
{align}
permet d'aligner plusieurs signes d'égalité à l'intérieur d'une même formule:\begin{align}
A & = B \ & = C+D \ & = E \end{align}
donne \begin{align} A & = B \\ & = C+D \\ & = E \end{align} On peut au besoin mettre plusieurs équations en colonne:
\begin{align}
A & = B & E & = F & I & = J \ & = C+C & & = G & & = K \ & = D & & & & \end{align}
donne \begin{align} A & = B & E & = F & I & = J \\ & = C+C & & = G & & = K \\ & = D & & & & \end{align}
{multline}
permet de découper une formule trop grande en plusieurs morceaux sans contrôle précis de l'alignement:\begin{multline}
A+B+C+D+E+F+G+H+I+J\ +A+B+C+D+E+F+G+H+I+J\ +A+B+C+D+E+F+G+H+I+J\ +A+B+C+D+E+F+G+H+I+J \end{multline}
donne \begin{multline} A+B+C+D+E+F+G+H+I+J\\ +A+B+C+D+E+F+G+H+I+J\\ +A+B+C+D+E+F+G+H+I+J\\ +A+B+C+D+E+F+G+H+I+J \end{multline}
Le package $\texttt{amsmath}$ de $\LaTeX$ défini d'autres environnements, vous pouvez les utiliser (après avoir lu la documentation du package et compris dans quels cas il faut utiliser un environnement plutôt qu'un autre). En revanche, l'utilisation de l'environnement {eqnarray}
pour mettre en forme une formule sur plusieurs lignes, qu'on peut trouver dans certains vieux manuels, sera considéré comme une faute grave. Cet environnement a plusieurs défauts bien illustré dans ce document: Avoid eqnarray!
On dispose de deux flèches extensibles, \xleftarrow[]{}
et \xrightarrow[]{}
. Pour mettre une formule dessus, on utilise l'argument obligatoire entre accolades tandis que pour mettre une formule dessous, on utilise l'argument optionnel entre crochets:
$$
f(x) \xrightarrow{\text{d'après }(H)} a \quad f(x) \xrightarrow[x\to0]{} a \quad f(x) \xrightarrow[x\to0]{\text{d'après }(H)} a $$
donne $$ f(x) \xrightarrow{\text{d'après }(H)} a \quad f(x) \xrightarrow[x\to0]{} a \quad f(x) \xrightarrow[x\to0]{\text{d'après }(H)} a $$
Selon l'apparence voulue, il y a trois façon d'écrire les modules de congruence:
$a \equiv b \mod m$
$a \equiv b \pmod m$
$a \equiv b \pod m$
donnent
$a \equiv b \mod m$
$a \equiv b \pmod m$
$a \equiv b \pod m$
Il y a aussi la commande \bmod
qu'on peut utiliser dans le contexte suivant
$\gcd(n,m\bmod n)$
donne $\gcd(n,m\bmod n)$
Les commandes \underset{en-dessous}{symbole}
et \overset{au-dessus}{symbole}
permettent de placer du matériel arbitraire en-dessous ou au-dessus de n'importe quel symbole.
$$
A \overset{\text{déf}}{=} \frac{1}{n} \underset{n \to +\infty}{\in} o\left(\frac{1}{n^2}\right) $$
donne $$ A \overset{\text{déf}}{=} \frac{1}{n} \underset{n \to +\infty}{\in} o\left(\frac{1}{n^2}\right) $$