UFR Lettres et Sc. Humaines

Course description: In his study of horror fiction, Joseph Grixti contends that monstrous individuals symbolise the ‘means of evading the real implications of the uncertainties and discomforts which appear to be endemic to the constantly changing social, political, and economic conditions of our technologically oriented cultures’. Grotesque individuals, specters, ghosts, or monsters in fiction are often metaphors for ‘unpleasant social and existential realities’ that contemporary society seeks to deny and expurgate. Monsters are the quintessential Other w/ a capital “O,” persons or creatures defined as different from (and viewed as functioning outside) the dominant social group. They are the forgotten, the repressed, the underbelly of culture. They become ‘scapegoats’, embodied as abjectly and horrifyingly other, which must be confronted and destroyed. Major nineteenth-century Gothic narratives, especially fin de siècle Gothic, situate the monster as geographically and physically other. The monster in much contemporary literature is located, by contrast, in an ‘elsewhere’ that is intimately with(in) us. This course will give us the opportunity to read and compare works that employ the monstruous as a central motif. Among the questions we’ll ask: why is American Literature, and Southern Literature in particular, so enamored with the ghostly, the monstruous, the grotesque, and the ugly other? What effect does the monstruous have on us as readers? What’s the appeal? 

L’objectif du cours au semestre 7 et semestre 8 est l’analyse des processus fictionnels et narratifs à l’œuvre d’une création audiovisuelle qui prendra en compte les questions théoriques du champ des études poststructuralistes et postcoloniales. Le rôle de l’histoire officielle et la manière dont celle-ci a été écrite puis réécrite, la dimension culturelle, politique, ethnologique et sociologique de textes, extraits de romans, pièces de théâtre, et leurs différentes adaptations feront partie des éléments abordés et de la réflexion menée pour analyser les opérations transmédiales qui permettent à la fiction de faire réalité et sens.

 Ce cours récapitulera les grandes étapes de l’histoire du cinéma, des origines à l’époque contemporaine, en passant en revue les productions cinématographiques mondiales. Il abordera les enjeux de la censure, le rôle essentiel du producteur, ainsi que les diverses professions impliquées dans la production et la post-production. L’accent sera mis sur le rôle du cinéma français dans le contexte cinématographique mondial, avec l’éclairage professionnel d’un directeur de production pour enrichir l’analyse.

 La poétique est l’étude de la poiesiV (poiesis), c’est-à-dire des conditions de production d’une œuvre d’art. Ces conditions étant à la fois théoriques et pratiques, le cours s’articule en deux parties.Partie théorique : Le processus de création d’une œuvre fictionnelle y sera étudié en fonction de sa valeur. Qualifier un objet ou une performance de « fiction » signifie élever implicitement une prétention à la valeur artistique. Le problème se pose alors de savoir si l’objet ou la performance en question sont vraiment éligibles à cette valeur. Par quels moyens l’auteur d’une fiction parvient à rendre intrigante l’histoire racontée ? Sous quelles conditions une fiction peut nous intriguer ? Quels sont les critères qui président à son appréciation esthétique ? L’objet de cette partie du cours ne sera pas tant la poiesis de la fiction que la poiesis de sa valeur. L’album illustré Poulet aux prunes de l’artiste iranienne Marjane Satrapi servira d’appui à l’étude des modalités de mise en intrigue examinées.  Bibliographie indicative : Alessandro LEIDUAN (2024), « Apprendre à douter des critères de la vraisemblance ou l’art de l’intrigue chez Marjane Satrapi » dans Actes sémiotiques n. 131, Limoges, 2024. Publié en ligne : https://doi.org/10.25965/as.8677Alessandro LEIDUAN (2024), « Vers une théorie pluraliste et gradualiste de la fiction » dans Cahiers de narratologie n. 45, 2024.Publié en ligne : https://journals.openedition.org/narratologie/15133

 Le cours s’articulera en deux parties, l’une consacrée à l’étude des avatars contemporains de la fiction interactive, l’autre à l’archéologie de l’interactivité.L’interactivité aujourd’hui : L’interactivité c’est la possibilité, pour le récepteur d’une fiction, de dialoguer avec le dispositif intelligent qui lui donne accès au contenu représenté, soit en choisissant les données sémiotiques de l’histoire racontée (navigation), soit en modifiant le cours de cette histoire (manipulation), soit encore en élaborant des parcours narratifs totalement individualisés et pas forcément tous prévus par le concepteur (création). En nous appuyant sur les fictions interactives Wei or Die (2015) et République (2021) du jeune réalisateur français Simon Buysson, nous chercherons à comprendre, à travers elles, comment se déploie le rapport entre les catégories artistiques dont elles relèvent (la fiction et le jeu) et le dispositif intelligent qui sous-tend son support médiatique (la technologie numérique).Archéologie de l’interactivité : l’objectif du cours est d’examiner 50 ans d’évolution des nouveaux médias interactifs afin de mettre en lumière les cycles d’écriture numérique. Les médias interactifs émergent dans le milieu des années 1970 sous différents supports (Vidéo-disques, Minitel, CD-ROM, DVD, ordinateurs, consoles de jeux...) avant de se stabiliser au début des années 2000 sur le réseau Internet et les consoles de jeux. Une cinquantaine d’années qui nous permet de repérer les variants et les invariants dans l’écriture numérique. Les notions abordées incluent les niveaux d’interactivité, les interfaces homme-machine, les métaphores du design d’interface, l’écriture numérique et multimodale, l’UX design et l’expérience utilisateur, ainsi que les divers secteurs du marché de l’interactivité. Bibliographie indicative :Alessandro LEIDUAN (2022), « La sémiologie face au défi de la fiction interactive. Enjeux épistémologiques et esthétiques de la « transition » numérique » dans Actes sémiotiques, Limoges, 2022. Publié en ligne : https://www.unilim.fr/actes-semiotiques/8560Hervé ZENOUDA (2008), Les images et les sons dans les hypermédias artistiques contemporains. De la correspondance à la fusion. Paris, Éd. L’Harmattan, coll. Champs visuels, 2008. 

 La poétique est l’étude de la poiesiV (poiesis), c’est-à-dire des conditions de production d’une œuvre d’art. Ces conditions étant à la fois théoriques et pratiques, le cours s’articule en deux parties.Partie théorique : Le processus de création d’une œuvre fictionnelle y sera étudié en fonction de sa valeur. Qualifier un objet ou une performance de « fiction » signifie élever implicitement une prétention à la valeur artistique. Le problème se pose alors de savoir si l’objet ou la performance en question sont vraiment éligibles à cette valeur. Par quels moyens l’auteur d’une fiction parvient à rendre intrigante l’histoire racontée ? Sous quelles conditions une fiction peut nous intriguer ? Quels sont les critères qui président à son appréciation esthétique ? L’objet de cette partie du cours ne sera pas tant la poésies de la fiction que la poiesis de sa valeur. L’album illustré Poulet aux prunes de l’artiste iranienne Marjane Satrapi servira d’appui à l’étude des modalités de mise en intrigue examinées.  Bibliographie indicative : Alessandro LEIDUAN (2024), « Apprendre à douter des critères de la vraisemblance ou l’art de l’intrigue chez Marjane Satrapi » dans Actes sémiotiques n. 131, Limoges, 2024. Publié en ligne : https://doi.org/10.25965/as.8677Alessandro LEIDUAN (2024), « Vers une théorie pluraliste et gradualiste de la fiction » dans Cahiers de narratologie n. 45, 2024.Publié en ligne : https://journals.openedition.org/narratologie/15133